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1er constat : La législation française interdit aux demandeur-se-s d’asile de travailler.
2ème constat : Le statut des coursiers à vélo provoquent une mise en concurrence effrénée entre les livreurs « micro-entrepreneurs ».
Il n’en fallait pas plus pour que des requins, toujours à l’affût, profitent de la situation pour générer du profit. Des individus ont le cynisme de se déclarer micro-entrepreneurs livreurs auprès de la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI), non pas pour travailler, mais pour faire travailler des demandeurs d’asile à leur place. Ils récupèrent une grande partie du chiffre d’affaire sans effectuer la moindre course.
3ème constat : Alors que certain-e-s viennent nous dire qu’une société libertaire aboutirait à « la loi de la jungle », nous nous étonnons qu’ils/elles ne voient pas que c’est bien le capitalisme qui porte en lui la logique du “chacun-e pour soi” et la loi du plus fort.
Une vidéo de la revue Far Ouest