UN SYNDICAT …
Parce que cette forme d’organisation englobe à la fois le champ économique, politique, social et culturel. Parce qu’elle a écrit les plus belles pages de l’histoire du mouvement ouvrier. Parce qu’elle est directement issue du peuple et qu’elle représente au plus près ses intérêts. Parce qu’elle remet en cause le rôle dirigeant des partis au sein du mouvement social. Parce qu’elle offre une structure solide sur laquelle s’appuyer pour lutter au quotidien et tenter, demain, de réorganiser la société.
DE COMBAT
Parce que la plupart des syndicats sont actuellement englués dans la collaboration avec les classes dirigeantes. Parce que l’État et le patronat ne se laissent pas convaincre par de belles paroles. Parce que les intérêts des travailleurs/euses s’opposent radicalement aux intérêts du capitalisme. Parce que seule la lutte est payante (grèves, occupations, manifestations, boycott…). Parce que les grandes avancées sociales n’ont été arrachées que dans l’action et la mobilisation.
AUTOGESTIONNAIRE
Parce que les permanents syndicaux, dans leur ensemble, génèrent (inconsciemment ou non) la passivité et la bureaucratie au sein de leurs organisations. Parce que les décisions doivent être prises à la base par les syndiqué-e-s. Parce que nos délégué-e-s sont élu-e-s sur des mandats précis et qu’ils sont révocables à tout moment par l’assemblée générale du syndicat. Parce que nous sommes soucieux/ses de l’autonomie des syndicats locaux et respectueux/ses du fédéralisme. Parce que nous préconisons l’auto organisation des luttes (comités de grève, coordinations…).
…ET SOLIDAIRE !
Parce que les hiérarchies de salaires et de fonctions ainsi que les différences de statuts, renforcent les divisions et l’égoïsme au sein de la population, et s’opposent à la construction d’une société égalitaire et autogérée… Parce que seules la réflexion et l’action interprofessionnelles ou inter-catégorielles permettent d’éviter le corporatisme… Parce que les luttes des femmes, des chômeurs/euses, des précaires, des mal logé-e-s, des sans-papiers, des lycéenne-s et des étudiant-e-s sont aussi les nôtres. Parce que les peuples du monde entier sont tous victimes des mêmes maux.
Et plus d’infos dans : La CNT, c’est quoi ?
En pratique, la CNT en gironde, c’est …
- Plusieurs syndicats de branche : BTP, Santé-Social, Éducation, Communication-Culture-Spectacle, … et plusieurs sections syndicales.
- Des travailleur-se-s du privé comme du public qui souhaitent s’organiser et mettre en œuvre une solidarité interprofessionnelle (formations, entraide, solidarité financière, …).
- La volonté de soutenir les travailleurs précaires (intérimaires, saisonnier-ère-s,…) et de permettre aux salarié-e-s des TPE et PME de se défendre face à leurs employeurs. En effet, beaucoup de travailleur-euse-s isolées sont mal défendu-e-s par les organisations syndicales classiques.
- Une implantation en zone urbaine et rurale, avec deux unions locales : Métropole bordelaise et Sud Gironde.
33800 Bordeaux (Quartier des Capucins)