Tous et toutes en grève le 29 septembre!

Manifestation

11h30 place de la République – bordeaux

– Parce que nous sommes frontalement attaqué·es depuis de longues années et nous que sommes rentré·es en septembre dans une école en ruine qui maltraite toujours plus les élèves et malmène toujours davantage ses personnels.

– Parce que les projets du gouvernement pour l’école nous seront fatals comme ils l’ont été pour tous les services publics avant nous.

– Parce que les promesses d’une « école de la confiance », d’une école de « l’inclusion », d’une « revalorisation historique »  se résument à un management libéral, à une économie de moyens, et à un mépris de notre travail.

– Parce que le recours systématique à des précaires mal payé·es, corvéables à merci, soumis·es au bon vouloir de la hiérarchie finira de précariser toujours plus les métiers de l’éducation.

– Parce que pour les AESH et AED, c’est toujours plus de pauvreté avec toujours moins de personnel.

– Parce que la voie professionnelle va droit dans le mur avec un financement et un pilotage patronal.

– Parce que nous savons que le saccage des acquis sociaux (retraites, assurance chômage, etc.), la mise sous tutelle managériale des services publics, la destruction des conditions de vie, le pillage des ressources, l’augmentation indécente des prix, l’inflation des lois et réflexes xénophobes ou sécuritaires s’inscrivent dans une logique de profit qui est une logique de mort : accumulation obscène de fortunes arrachées à la faveur de la crise, de la guerre, de l’épidémie.

NOUS LUTTONS

– Pour nos salaires, car producteurs et productrices de la richesse économique et sociale, nous revendiquons le fait de pouvoir vivre dignement.

– Pour de meilleures conditions de travail, car cela implique la qualité du service public que nous devons aux jeunes générations.

– Aux côtés de toustes les travailleurs/euses, car nous savons que le sort des employé·es du privé préfigure le nôtre et parce que nous avons dans nos classes les enfants des familles minées par le chômage ou la précarité.

– Par la grève, car les promesses de concertations du pouvoir ne sont que diversions.

NOUS APPELONS

– à des grèves longues et dures, car le rapport de force ne se gagnera qu’en assumant l’épreuve de force.

– à une grève reconductible en préparant dès maintenant les caisses de grève, en affirmant que nous fermerons le plus d’écoles, le plus d’usines, le plus de commerces, le plus de transports possibles si le gouvernement n’accède pas aux revendications de partage des richesses, de refinancement des services publics et des systèmes de solidarité, d’abandon des contre-réformes retraites, chômage et loi de transformation de la fonction publique.

Il est plus que temps d’affirmernotre syndicalisme révolutionnaire et autogestionnaire.

Un autre futur, ça s’impose !