> Information
Il faut tout d’abord noter que la sécurité, physique et mentale, au travail est une obligation de résultat de la part du patron (article L.4121-1 code du travail), c’est à dire qu’il est totalement responsable lorsqu’il y a un accident du travail ou maladie professionnelle.
Devant cette responsabilité l’employeur tentera de retourner la faute sur l’ouvri-er-ère. Il est donc impératif que l’employeur n’y arrive pas.
Il n’existe pas une seule et unique réaction à adopter mais pensons à avoir quelques réflexes.
Face à une situation dangereuse au travail :
- En parler avec ses collègues, une réaction collective peut être plus efficace.
- Récolter des preuves (photos, témoignages écrits le plus précis possible, noter les entreprises présentes…)
- Un-e salarié-e à un droit de retrait face à une situations dangereuse au travail (articles L.4131-1 et suivant code du travail).
- Alerter le ou la responsable de la sécurité sur le chantier.
- Alerter l’Inspection du Travail (DIRECCTE Aquitaine : 05 56 99 96 12)
- En faire part à un syndicat ouvrier.
Face à un accident du travail :
Un accident survenu au salarié-e, quelque soit son contrat, par le fait ou à l’occasion de son travail, quelle qu’en soit la cause, est considéré comme accident du travail (AT).
- Exiger des secours immédiatement.
- Prévenir ou faire prévenir son employeur dans les 24h.
- Récolter des éléments pour reconstituer la scène de l’AT (noter l’heure, la date, les conditions, si possible prendre des photos sur le moment, écrire son point de vue de l’AT, relever les manquements de l’employeur…)
- Consulter un médecin du travail ou son médecin traitant pour constater les blessures et séquelles de l’AT.
- Exiger de l’employeur une déclaration officielle de l’AT. S’il refuse la déclaration peut être faite par le ou la salarié-e au près de la caisse d’assurance maladie.
- Refuser un arrangement à « l’amiable » avec le patron.
- Être solidaire avec le ou la collègue, ayant subit l’AT, est sur le moment et par la suite une aide précieuse et nécessaire.
- Se faire assister par une aide extérieure (son entourage, conseill-er-ère-s du salarié-e, syndicats…)
- Un-e salarié-e peut entamer une action en justice (prud’homme et/ ou pénal) contre l’employeur.
Une question, un doute ? Besoin d’infos ou de conseils?
Venez nous rencontrer le samedi de 12h à 14h,
Au local de la CNT
Ou contactez-nous : sub33@cnt-f.org / 06.95.52.69.71
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