1ere partie. (texte en trois parties)
Ils et elles rendront des comptes.
Ce sont ces patrons et patronnes, ces élu.es du gouvernement, ces milliardaires qui ne veulent rien perdre de leur richesse, de leur patrimoine, de leur pouvoir.
La crise financière était imminente, on en parle depuis le début d’année 2019, le coronavirus en a été le révélateur, pas l’initiateur.
Depuis 2008, la libéralisation supplémentaire de la finance n’a fait que reconstruire une bulle qui explose aujourd’hui et 750 milliard d’euros sont débloqués en urgence par la BCE pour sauver “l’économie de l’Europe”. 750 milliard de rachat d’obligations financières (titres boursiers de capital fictif..) Le gouvernement Français trouve 45 milliards d’euros pour aider les entreprises (et un peu les salarié.es mais on ne sait pas encore comment à part les inciter à travailler malgré l’épidémie avec une prime de 1000 euros ?! ).
Des patrons et patronnes ont bien-sur compris l’urgence sanitaire et la catastrophe en nombre de morts que nous allons devoir subir, ils et elles ferment leurs entreprises, renvoyant les salarié.es en confinement à leurs domicile. D’autres, plus cynique peut être, mettent la pression sur les salarié.es pour ne pas qu’ils et elles usent de leur droit de retrait pour se mettre en confinement, sauver sa propre vie et celle des autres aussi. Amazon, certaines Direction locale de La Poste pour ne citer qu’elles mettent une pression énorme pour que la production continue en cela soutenues par les déclarations du président de la République E.Macron, du premier ministre E.Philippe, du ministre de l’économie B.Lemaire et de la ministre du travail M.Pénicaud, parmi les plus déterminé.es a nous faire travailler.
D’une façon ou d’une autre, leur modèle social “techno-libéral” montre ses limites de façon dramatique. Des limites atteintes par l’application de leur dogme que nous connaissons déjà depuis une trentaine d’années. Privatiser, libéraliser, rentabiliser, exploiter sans limites, flux tendus. Générateurs aussi depuis des années, de stress, de maladies, d’angoisses et de mort pour tout.es les autres à leur service.
Mort pour les personnes, mort pour les écosystèmes nécessaires à l’humanité et à la vie.
L’hôpital est à l’agonie. Où sont les milliards pour lui venir en aide ? Où sont les milliardaires bienfaiteur.trices si rapide à donner des millions pour reconstruire la cathédrale Notre-dame de Paris ? absent.es !
Le gouvernement Britannique demande à l’industrie automobile de modifier leur production dans l’urgence : arrêtez de construire des voitures, construisez des respirateurs ! En France, le gouvernement “n’exclut pas” la nationalisation de certaines entreprises essentielles. Fin de la propriété privée ?
Nous voyons que la prise en charge collective des moyens de productions pour répondre à un besoin sans rechercher la rentabilité ou le profit est donc possible.
Gardons cela en mémoire pour l’après épidémie.
Lire la suite : partie 2
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Quelques sources inspirantes :
Sauver l’économie = la finance :
https://www.bastamag.net/pandemie-covid19-coronavirus-Macron-guerre-virus-confinement
Crise financière:
https://www.cairn.info/revue-innovations-2013-3-page-175.htm